Les communautés locales de la Ruashi attendent voir l’exécution du programme de développement lié à leur environnement tel que repris dans le cahier des charges élaboré de manière participative (société civile, commune et Ruashi mining), quelque deux ans plus tôt. D’après la société civile, la mise en application de ces textes demeure l’indicateur de succès de l’investissement de l’entreprise pour la communauté.

Il est « trop tôt pour parler de satisfaction de la population causé par le manque d’exécution du cahier des charges encore bloqué au niveau du gouvernement provincial depuis plus d’une année », lâche le coordonnateur du cadre de concertation de la société civile de la Ruashi, Lukambo Mwamba Justin. Du côté du système, on évoque des soucis administratifs néanmoins, « le dossier est en cours de traitement pour validation dans les jours prochains ».

Pendant ce temps, la Ruashi Mining ne baisse pas les bras. Face à ses responsabilités sociétales, elle s’attèle à veiller au bien-être quotidien des riverains de la mine. Entourée des collines de terre riche (cuivre et cobalt) dans un environnement sécurisé situé à quelque 10 km au nord-est de Lubumbashi, la société à capitaux chinois demeure sereine à l’instar des populations pouvant travailler la terre sans craindre le risque de pollution. « A la rivière Kiebunga aux encablures de la mine, les riverains cultivent leurs champs sans encourir des risques pour leur santé », souligne le responsable de traitement, statistiques et analyses, Patrick Tshisand. La technique est simple, l’entreprise recourt à la réutilisation des eaux afin d’éviter qu’elles ne se déversent dans la rivière susmentionnée.

Source: Mediacongo

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